Alors que l'expérimentation de la vaccination anti grippe par les pharmaciens démarre demain dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine, le syndicat MG France demande à nouveau à ce que les généralistes puissent disposer de vaccins au cabinet.
Dès demain, 3000 pharmaciens pourront vacciner contre la grippe les adultes -hors femmes enceintes et primo-vaccination- au sein même de leur officine. L'expérimentation est partie pour durer trois ans, en Auvergne-Rhônes-Alpes et en Nouvelle-Aquitaine. Une mesure censée améliorer la couverture vaccinale contre la grippe, en chute depuis l'épisode H1N1 en 2008. "Les médecins généralistes ont été à l'époque écartés du plan de vaccination gouvernemental et la population s’est mise à douter du bien-fondé de la politique vaccinale", rappelle le syndicat MG France dans un communiqué. Pour ne pas reproduire la même erreur, le syndicat réitère sa proposition de permettre aux généralistes de stocker des vaccins anti grippe au cabinet. "Il s’agit de profiter de la présence des patients, pour un tout autre motif, pour réaliser le vaccin en évitant ainsi aux patients un déplacement inutile et à leur médecin un second rendez-vous", explique MG France dans un communiqué diffusé ce vendredi. Pour ce faire, le syndicat de généralistes vient d'adresser aux syndicats de pharmaciens une proposition de protocole d'accord. "Cette coopération entre pharmaciens et médecins généralistes, calquée sur ce que font spontanément un certain nombre de médecins et de pharmaciens, est pour MG France un exemple simple de protocole de soins en équipe de soins primaires", souligne l'organisation.
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Francois Laissy
Non
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