En vue des Jeux olympiques de 2020, et pour prévenir tout risque d'épidémie, les autorités japonaises ont importé les virus Ebola, Lassa, Marburg, et ceux causant la fièvre hémorragique d'Afrique du Sud et de Crimée-Congo. C'est la première fois que le Japon autorise l'entrée sur son territoire de virus de niveau 4, les plus dangereux au monde. Le mois dernier, The National Institute of Infectious Diseases (NIID) de Musashimurayama, près de Tokyo, a fait acheminer des échantillons de cinq virus qui ravagent différentes régions du monde : les virus Ebola, Marburg et Lassa, et ceux responsables de la fièvre hémorragique d'Afrique du Sud et de Crimée-Congo.
L'objectif est clair pour les autorités : se préparer à tout risque de contagion, voire d'attaque bioterroriste lors des Jeux olympiques de 2020 qui se tiendront à Tokyo. Pour cela, les chercheurs japonais souhaitent développer un test qui permettra, à terme, de vérifier si une personne infectée est contagieuse ou non en vérifiant si elle produit des anticorps capables de combattre le virus. Ainsi, les médecins seraient capables de dire si le patient doit rester hospitalisé. Selon Elke Mühlberger, biologiste à l'Université de Boston, l'action des autorités est nécessaire pour éviter les risques lors de l'événement sportif, où des centaines de milliers de visiteurs sont attendus. "La découverte d'une infection pendant les JO aurait des conséquences dévastatrices si les autorités ne s'y sont pas bien préparées", a-t-elle indiqué au site Nature. De leurs côtés, les riverains du laboratoire se sont dit inquiets de cette importation à haut risque. Ils craignent notamment que les virus ne s'échappent accidentellement. [avec Nature et Futura]
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus