Covid : le vaccin Janssen pourra être administré en ville "à compter de ce samedi"

23/04/2021 Par A.M.

Les 200.000 doses reçues par la France, mises de côté en l'attendant le feu vert de l'EMA, seront livrées aux médecins, infirmières et pharmaciens au plus tôt ce samedi 24 avril ou en début de semaine prochaine.

"Les 200.000 premiers vaccins sont livrés aux pharmacies, aux médecins et aux infirmiers libéraux qui pourront commencer à le proposer à leurs patients à compter de ce samedi", a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran, lors d'une conférence de presse gouvernementale, jeudi soir. La France avait reçu une première livraison en fin de semaine dernière mais les autorités attendaient les conclusions de l'agence européenne du médicament, qui a estimé mercredi qu'il bénéficiait d'un rapport bénéfices/risques favorable malgré un risque "très rare" de caillots sanguins.

Les commandes effectuées entre le 12 et 13 avril par les professionnels de santé ville seront donc bien honorées, mais avec quelques jours de retard par rapport au calendrier initial. "Les flacons de vaccin Janssen pourront être livrés aux officines dans les meilleurs délais, dès samedi 24 avril pour certaines officines puis au début de la semaine du 26 avril", précise un DGS urgent diffusé mercredi.

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Au total, 2.1 millions de doses du vaccin Janssen sont attendues au mois de mai, précise le ministère.

Comme pour AstraZeneca, toutes les personnes âgées de plus de 55 ans inclus sont éligibles à ce quatrième vaccin. Mais contrairement aux trois autres vaccins autorisés, le vaccin Janssen ne nécessite qu'une seule injection.

Lors de cette conférence de presse, Olivier Véran a également annoncé que la vaccination serait "ouverte à compter de lundi prochain" pour les proches des personnes "en situation d'immuno-dépression sévère", ce qui concerne "plusieurs centaines de milliers" de personnes en France.

Il a par ailleurs indiqué avoir "saisi les comités scientifiques" au sujet de la vaccination des personnes de moins de 50 ans souffrant d'obésité sévère qui présentent un risque accru de forme grave de Covid-19 mais ne sont pas éligibles à la vaccination pour le moment. "La réponse ne va pas tarder mais il est probable que nous puissions là aussi démarrer d'ici la mi-mai", a affirmé le ministre.

[avec AFP]