Les résultats des essais de phase III de cinq vaccins contre la Covid-19 sont disponibles (pour certains, il s’agit d’une analyse intermédiaire) et plusieurs autres vaccins sont en cours d’essai. Nous proposons un résumé rapide des données de ces premiers vaccins.
Le tableau 1 résume leurs caractéristiques. Le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech1 et le vaccin de Moderna2 sont des vaccins à ARN messager, tandis que le vaccin d’AstraZeneca3, le vaccin Spout-nik V de Gamaleïa4 et le vaccin Ad26.COV2.S de Janssen5 sont des vaccins à adénovirus.
Tous ces vaccins, sauf celui de Janssen qui est en une dose, consistent en deux doses administrées en principe à 21 ou à 28 jours d’écart, mais dans l’essai du vaccin d’AstraZeneca la durée entre les deux injections a varié entre 4 et 12 semaines.
En dehors de l’essai d’AstraZeneca, qui est en grande partie en simple aveugle, les essais sont en double aveugle : ni les participants ni le personnel soignant ne savent si le produit injecté est le vrai vaccin ou le produit contrôle. Efficacité Le critère de jugement principal était le diagnostic de Covid-19 posé à partir de symptômes et confirmé par un test. Le diagnostic était établi sur des bases un peu différentes dans chaque essai, mais ils restent globalement comparables.
Dans l’essai de Pfizer-BioNTech, le diagnostic était établi par la présence d’au moins un des symptômes suivants : fièvre, toux (nouvelle ou augmentation), difficulté respiratoire (nouvelle ou augmentation), frissons, douleurs musculaires (nouvelles ou augmentation), perte de l’odorat, perte du goût, mal de gorge, diarrhée, vomissements, combiné à un test de recherche directe du génome viral (NAAT) positif réalisé sur un prélèvement fait pendant les symptômes ou moins de 5 jours avant ou après.
Dans l’essai de Moderna, le diagnostic était établi soit par la présence d’au moins deux des symptômes suivants : fièvre d’au moins 38 °C, frissons, douleurs musculaires, céphalées, mal de gorge ou perte de l’odorat ou du goût, soit par la présence d’au moins un symptôme respiratoire (toux, essoufflement ou pneumonie confirmée cliniquement ou radiologiquement). Ce diagnostic devait être confirmé par au moins un prélèvement positif pour une reverse transcription polymerase chain reaction (RT-PCR). Lire la suite sur larevuedupraticien.fr.
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