Feu vert pour la proposition de loi qui veut rapatrier les Français partis étudier la médecine à l'étranger
Portée par le cardiologue Yannick Neuder, député de l'Isère, la proposition de loi visant à améliorer l'accès aux soins par la territorialisation et la formation a été adoptée, ce mercredi 29 novembre, par la commission des Affaires sociales.
Le texte, qui sera examiné en séance plénière à l'Assemblée jeudi 7 décembre prochain, vise à accroître le nombre de médecins formés en France. Pour cela, il rend "effective" la suppression du numerus clausus en faisant primer "les besoins de santé" du territoire sur le critère des capacités de formation des facultés dans la fixation du nombre de places en 2e année de médecine (numerus apertus). Si les capacités d'accueil apparaissent insuffisantes, les universités devront détailler les moyens financiers et humains nécessaires pour y parvenir et l'Etat "devra y contribuer".
La proposition de loi permet par ailleurs de réintégrer les Français partis étudier la médecine en Europe. Les députés de la commission ont toutefois posé une condition par amendement : qu'une fois diplômés, ces étudiants s'engagent à exercer au moins deux ans dans "une région dépourvue de CHU ou dans une zone caractérisée par une offre de soins insuffisante ou des difficultés dans l’accès aux soins".
Enfin, un article propose que les professionnels paramédicaux, comme les infirmiers ou encore les kinésithérapeutes puissent reprendre des études "adaptées et accompagnées" de médecine au travers de "passerelles".
[avec AFP]
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