Les internes seront finalement intégrés aux mesures de revalorisation des gardes de nuit à l’hôpital
D’abord exclus des mesures de pérennisation de revalorisation des gardes de nuit annoncées par Elisabeth Borne, les internes en médecine seront finalement inclus dans les bénéficiaires "à compter du 1er janvier 2024".
"Par la présente, je vous confirme que la pérennisation de la majoration du montant des indemnités de garde à hauteur de 50%, annoncée par le Président de la République lors de ses voeux aux professionnels de santé le 6 janvier et réaffirmée par la Première ministre le 31 août, sera également étendue aux étudiants de troisième cycle à compter du 1er janvier 2024", écrit la Direction générale de l’offre de soin (DGOS), dans un mail adressé aux syndicats représentatifs des internes en médecine jeudi 2 novembre.
Une "victoire" pour l’Intersyndicale nationale autonome représentative des internes en médecine générale (Isnar-IMG), l’Intersyndicale nationale des internes (Isni), la Fédération nationale des syndicats d'internes en pharmacie et en biologie médicale (FNSIP-BM) et Jeunes médecins, qui se sont battus auprès du ministère de la Santé : d’abord exclus de ces mesures, ils dénonçaient notamment un "recul inacceptable" de la part des instances sur la question.
Finalement, après plus d’un mois de négociations, la DGOS a donné suite à leur demande, considérant qu’inclure les praticiens en formation à cette revalorisation permet de "réaffirmer la place qu’ils occupent en stage au sein de notre système de santé".
Nouvelle victoire pour Jeunes Médecins : la majoration de 50% des indemnités de garde des internes en médecine sera pérennisée au-delà du 31 déc. 2023! C’est par un mail des services du Ministère de la Santé et de la Prévention @Sante_Gouv que nous l’avons appris hier soir pic.twitter.com/q5ZoyGcm2r
— Jeunes Médecins (@JeunesmedecinsF) November 3, 2023
Au total, l’enveloppe débloquée par le Gouvernement est de 1,1 milliard d’euros. L’augmentation des gardes de 50% s’étend à tous les médecins, "aussi bien du public que du privé", a assuré Elisabeth Borne.
La sélection de la rédaction
Comptez vous fermer vos cabinets entre le 5 et le 15 janvier?
Claire FAUCHERY
Oui
Oui et il nous faut un mouvement fort, restons unis pour l'avenir de la profession, le devenir des plus jeunes qui ne s'installero... Lire plus