La pilule du lendemain bientôt accessible gratuitement et sans ordonnance

21/09/2022 Par M.G.
Santé publique
Dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2023 (PLFSS), figure la proposition de rendre gratuite la pilule du lendemain pour toutes les femmes, de tout âge, et sans nécessité d’ordonnance. La mesure sera présentée au conseil des ministres le 26 septembre prochain.
 

“L’accès à la contraception d’urgence, ou pilule du lendemain, va devenir gratuit pour toutes les femmes quel que soit leur âge, en pharmacie et sans ordonnance”, a déclaré ce mardi 20 septembre, le ministre de la Santé, François Braun, dans une interview pour le quotidien 20minutes. C’est ce qui figure dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui sera présenté au conseil des ministres le 26 septembre prochain. Le ministre de la Santé met l’accent sur “la protection des femmes en facilitant leur accès à la contraception d’urgence en pharmacie.” Actuellement seules les mineures et les étudiantes majeures peuvent se procurer la pilule du lendemain gratuitement et sans prescription médicale, dans les officines, auprès des infirmières scolaires ou dans les centres de dépistage ou de santé sexuelle.

Le premier motif de renoncement de prise de la pilule du lendemain reste son coût. "Le Gouvernement agit concrètement pour que les femmes ne renoncent plus à la contraception d'urgence pour des raisons financières", a commenté dans un communiqué Isabelle Rome, ministre déléguée à l'Égalité entre les femmes et les hommes. Aujourd’hui, la pilule du lendemain coûte entre trois et vingt euros selon les médicaments. La Sécurité sociale peut prendre en charge partiellement le produit sur présentation d’une ordonnance. En plus de cette mesure inscrite dans le PLFSS, figurent la gratuité du dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) et sans ordonnance jusqu’à 26 ans. A l’heure actuelle, seul l’examen du VIH était gratuit. "Désormais, la possibilité de dépistage sera étendue à toutes les infections sexuellement transmissibles pour lutter le plus précocement possible contre la reprise des infections", explique François Braun. "Tous les axes de prévention doivent être améliorés" car "la France est en retard par rapport aux autres pays européens. Seulement 2% de notre budget est consacré à la prévention contre 4% chez nos voisins", a constaté le ministre de la Santé.   [avec AFP]

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