En déplacement à Mulhouse mardi 12 avril, le Président-candidat Emmanuel Macron a attaqué Marine Le Pen sur son attitude pendant la crise Covid, estimant qu’elle avait fait preuve de démagogie.
A onze jours du second tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron passe à l’offensive contre son adversaire du Rassemblement national, Marine Le Pen. Mardi 12 avril, il a profité d’un déplacement à Mulhouse sur les sujets de santé pour critiquer son attitude lors de la crise Covid. “Vous savez, choisir quelqu’un pour présider un pays, c’est évidemment choisir un responsable politique pour appliquer un programme, avec un mandat. Mais c’est aussi présider pendant les crises”, a-t-il lancé devant la dizaine de journalistes présents. “Je n’oublie pas ce que Madame Le Pen a aussi dit constamment pendant la crise du Covid. Elle allait soigner les gens à la chloroquine, elle allait vacciner massivement avec un vaccin russe [Sputnik V, ndlr], dont même l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré qu’il n’était pas efficace. Et elle a critiqué assez méthodiquement toutes les décisions prises par le Gouvernement sans lesquelles nous n’aurions pas tenu”, a-t-il poursuivi.
Emmanuel Macron ne s’est pas arrêté là. Estimant qu’il ne faut pas “simplement suivre le vent et être dans la démagogie”, il s’est félicité de la ligne tenue par son Gouvernement depuis 2020. “Nous avons tenu un cap même quand il n’était pas populaire. Que nous n’avons pas cédé à l'esprit du temps et la démagogie, que nous n’avons pas cédé aux influences étrangères et que nous n’avons jamais cédé aux fantaisies.” “Ce ne fut pas le cas de Marine Le Pen quand elle a eu à s’exprimer pendant la crise Covid”, a-t-il finalement assené.
Emmanuel Macron tacle Marine Le Pen sur son attitude pendant la crise sanitaire: "Elle allait soigner les gens à la chloroquine et soigner avec un vaccin russe pas efficace" pic.twitter.com/NXft0anbQ0
— BFMTV (@BFMTV) April 12, 2022
La sélection de la rédaction
Faut-il octroyer plus d'autonomie aux infirmières ?
Angélique Zecchi-Cabanes
Oui
Pourquoi pas? À partir du moment où elles ont la responsabilité totale de ce qu’elles font et que les médecins généralistes n’ont ... Lire plus