Covid : légère augmentation du taux d’incidence pour la fin du mois août

25/08/2023 Par Marion Jort
Santé publique
Selon un point de situation de Santé publique France, le Covid “continue de circuler” et la “vigilance se poursuit” bien que les indicateurs restent plus bas que ceux observés lors des précédentes vagues épidémiques. 
 

Entre le 14 et le 20 août, la légère augmentation des indicateurs déjà observée les semaines précédentes “se poursuit mais les indicateurs restent toujours à des niveaux faibles”, fait savoir Santé publique France dans un point de situation diffusé le 23 août. “La situation actuelle nécessite de rester vigilant”, ajoute l’institution.  Dans le détail, le nombre de passage aux urgences pour suspicion de Covid a bondi de +41%, tous âges confondus (2197 contre 1555 la semaine précédente). Chez les adultes de 15 à 74 ans, 14 532 passages supplémentaires ont été enregistrés. “Les hospitalisations après passage étaient en légère hausse chez les 2-14 ans (+6% soit +250 hospitalisations) et stables dans les autres classes d’âge”, est-il précisé dans un bulletin national d'information OSCOUR. La proportion d’hospitalisation après passage était en baisse à 30% (contre 37%).  Par ailleurs, les actes médicaux SOS Médecins pour suspicion de Covid ont également bondi de +41% “avec 2670 actes en une semaine”, contre 1888 la précédente. L’incidence, elle, a augmenté de 47% en passant de 12,4 à 18,2 cas confirmés en laboratoire pour 100 000 habitants. “Le taux d’incidence augmente dans toutes les classes d’âge, mais est le plus élevé chez les 80 ans et plus (taux d’incidence de 68,8 chez les 90+ et 45,1 chez les 80-89 ans)”, ajoute Santé publique France.  “La situation actuelle nécessite de rester vigilant et les systèmes de surveillance en place permettent d’apprécier son évolution. Avec les faibles niveaux d’incidence actuellement relevés, il n'est pas inhabituel d'observer des fluctuations ou des phénomènes de circulation active localisés, qui ne se traduiront pas nécessairement par des vagues importantes”, conclut l’institution.

7 débatteurs en ligne7 en ligne
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Débatteur Passionné
Médecins (CNOM)
il y a 2 ans
Le Professeur Cyrille COHEN , éminent immunologue a été interviewé il y a peu et est loin de s'affoler, un avis qui tranche avec les annonces alarmistes de ci et de là oui grâce à Omicron et ses variants nous pouvons classer cette syndémie comme une pathologie désormais mineure et banale, nous habituer à vivre avec ce virus et les différents virus de la famille des coronavirus, ce que nous faisons depuis des millénaires, quant aux nouveaux variants Eris et Pirola et ses dérivés , nous n'en savons pas plus aujourd'hui, mais qu'un signal même faible d'une augmentation des formes graves n'est toujours pas signalé dans toute la planète, à noter aussi que les variants nouveaux proviennent désormais des pays qui ont consommé le plus de vaccins à mRNA dans leurs populations, les USA et Israël !...Ne pourrait-on pas se poser des questions sur la stratégie de revacciner toute une population qui n'est plus une cible de cette virose et laisser la nature immuniser ? La grippe espagnole a disparu comme elle est venue sans pour cela utiliser de vaccination mondialisée...On pourrait répondre que les personnes fragiles et immunodéprimées doivent être protégées, oui OK mais pas plus pour ces variants qui varient beaucoup que contre les autres pathogènes qui varient moins, et plutôt moins, on sait que les variants chez les immunodéprimés peuvent s'adapter varier encore plus
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Débatteur Passionné
Médecins (CNOM)
il y a 2 ans
on n'a plus de sidep, les patients restent sur les anciennes modalités... ils viennent pour ordonnance de tests... lorsqu'on dit jour de carence comme la grippe il n'y a plus personne
Photo de profil de Anne Yven
2,5 k points
Débatteur Passionné
Médecine générale
il y a 2 ans
Aïe, épidémie de tests + chez des bien portants juste un peu enrhumés: le plan hors sec est à déployer d'urgence: aux abris!
 
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