"Là, tu me fais craquer" : les dessous de la nomination de Bachelot à la culture

07/07/2020 Par S. B.
Lors de sa première sortie en tant que ministre de la Culture, dans les locaux de la Maison de la Radio, Roselyne Bachelot s'est confiée sur les dessous de sa nomination. Elle aurait d'abord refusé d'entrer au gouvernement avant de comprendre que Jean Castex lui proposait la Culture, un idéal pour elle.
 

"Parfois, quand on m'interrogeait sur un retour en politique, je répondais 'Non, jamais, sauf pour être ministre de la Culture' et c'était comme une sorte d'idéal", a confié Roselyne Bachelot alors qu'elle assistait lundi à un spectacle organisé par Radio France. "On se dit tiens, j'aimerais bien chanter comme la Callas ou jouer du piano comme Arthur Rubinstein. Puis, tout d'un coup, ça vous arrive. Vous voyez le numéro du Premier ministre s'afficher sur votre portable puisque je connais Jean Castex depuis longtemps, et qui me demande si je souhaite rejoindre l'équipe gouvernementale. Je réponds d'abord non. Et il [Jean Castex] me dit que c'est pour être ministre de la Culture. Et je lui réponds là, tu me fais craquer", poursuit l'ancienne ministre de la Santé au micro de France Info. "Je me dis qu'il y a une opportunité incroyable à saisir dans les circonstances actuelles sur cette politique culturelle", affirme Roselyne Bachelot.

"J'ai choisi de réaliser ma première sortie à Radio France, d'abord parce que pendant plusieurs années, j'ai tenu une chronique musicale tous les samedis sur France Musique et que c'était un vrai bonheur de parler musique dans une équipe formidable. Et puis, au-delà, notre pays est caractérisé par un audiovisuel public d'une qualité formidable. Entre France Culture et France Musique, je ne sais jamais quoi écouter", a ajouté l'ancienne pharmacienne.  Fin 2019, pourtant, Roselyne Bachelot confiait avoir bel et bien "tourné la page" de sa carrière politique, dans une interview accordée aux Tribunes de la santé. Après avoir été "élue 5 fois et nommée ministre 3 fois", elle disait avoir souhaité "laisser la place à d'autres". Le monde de l'audiovisuel lui avait alors ouvert ses portes. Un monde moins violent que celui de la politique ? "Dans les médias, c’est l’argent qui mène le bal et les couteaux sont en permanence sortis des fourreaux", répondait-elle. "En politique, j’ai fait de très belles rencontres, j’ai noué des amitiés solides." CQFD. [Avec francetvinfo.fr]

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