Faute lors d'une opération : trois ans d'interdiction d'exercer pour l'urologue
La patiente avait été opérée par un gynécologue, qui s'est suicidé en 2013. Suite à des complications liées à l'opération, elle avait été dirigée vers l’urologue. Il lui a été reproché d'avoir exposé la patiente à un risque vital. Le praticien a été condamné à deux ans de prison avec sursis, 20 000 € d’amende et une interdiction d’exercer pendant trois ans.
La patiente de 47 ans avait déposé plainte après une hystérectomie pratiquée en octobre 2010 à la clinique des Portes du Jura (aujourd’hui fermée), relate L'Est Républicain. Quatre jours plus tard, elle était transférée en urgence à l’hôpital de Montbéliard. Victime d’une insuffisance rénale aiguë, d’une anémie, en détresse respiratoire, elle avait pu être sauvée mais garde aujourd'hui des séquelles invalidantes. L'urologue, âgé de 44 ans, qui travaille aujourd’hui en Belgique, était absent lors des débats. Le tribunal s’était appuyé sur trois rapports d’expertise qui pointaient "des manquements graves dans le suivi de la patiente et des erreurs médicales". Ils mettaient en cause le spécialiste mais également le gynécologue qui avait procédé à la première intervention. "Tous deux ont exposé la patiente à un risque vital. La responsabilité est partagée à 50-50", ont conclu deux experts. Le gynécologue s'était suicidé en 2013. L'urologue a écopé de deux ans de prison avec sursis, de 20 000 € d’amende et d’une interdiction d’exercer pendant trois ans. [Avec estrepublicain.fr]
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