A partir du 2 novembre prochain, les habitants de Noyon (Oise) ne verront plus de médecin à bord des véhicules du Smur. En raison d’un manque de praticiens, le service mobile sera remplacé par une ligne locale paramédicale, composée d’un infirmier et d’un ambulancier et sans médecin.
La solution est défendue par le Centre hospitalier intercommunal Compiègne-Noyon, pour éviter de fermer le Smur et d'engorger davantage les urgences.
A la mairie, le point d’ordre est de ne pas fermer - même temporairement - le Smur. "Nous avons demandé à ce qu’il n’y ait pas de rupture de service public durant la transition du Smur médical au paramédical, ce qui nous a été confirmé", indique à actu.fr la maire de Noyon, Sandrine Dauchelle, qui a reçu vendredi dernier la directrice du centre hospitalier.
Mais pour l’instant, l’équipe paramédicale n’est pas encore formée. Les élus alertent sur la situation tendue du Service mobile d’urgence et de réanimation. Une inquiétude partagée dans la pétition : "Gardons un médecin Smur à Noyon", mise en ligne par quatre conseillers départementaux. "L’inquiétude ne tient pas au manque de confiance envers le personnel soignant, mais au fait que l’équipe paramédicale en question n’existe pas pour l’instant à Noyon", expliquent les quatre élus. Ce jeudi 27 octobre, la pétition a déjà récolté 1.000 signatures. Objectif : atteindre les 5000.
[avec actu.fr]
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Jerry Tulassan
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