Travailler plus pour gagner pareil : la formule magique d'une start-up contre les déserts
d'avoir un autre lieu d'exercice dans la mesure où cela ne porte pas concurrence et que c'est dans un désert médical.
Comment cela va fonctionner d'un point de vue financier ?
Charlotte Lajoux : Nous nous appuyons sur des dispositifs de financement régionaux et/ou ARS. Nous comptons sur des financements publics d'une part et sur le client d'autre part. Le client est l'entité qui demande à ce que le médecin vienne. Aujourd'hui il s'agit de communes, demain cela pourra être des entreprises privées qui ont besoin d'avoir un médecin de temps en temps. Cela peut aussi être un Ehpad.
Les médecins seront payés comment ?
Charlotte Lajoux : Les médecins, qui seront tous en secteur 1 seront payés par leurs honoraires. Nous leur réglerons également une indemnisation. L'idée est que ce complément puisse couvrir à la fois la perte de patients liée au temps de trajet et une partie de leurs charges fixes au cabinet. Nous voulons que l'opération soit neutre, voire un peu positive pour le médecin.
Combien de médecins se sont déjà montrés intéressés ?
Charlotte Lajoux : Nous avons sur toute la France 25 à 30 médecins intéressés. Aujourd'hui nous nous adressons aux généralistes mais nous avons quelques spécialistes qui ont manifestés de l'intérêt. Nous avons donc 25 généralistes et 5 spécialistes. Dans un second temps, nous aimerions aussi faire venir des spécialistes.
Quelle est la date de lancement de votre service ?
Charlotte Lajoux : Nous aimerons sortir avant l'été. Nous avons un...
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