Travailler plus pour gagner pareil : la formule magique d'une start-up contre les déserts
hôpitaux dont certains sont déjà dans des déserts médicaux. On se rendait compte que le problème de la démographie médicale empirait d'année en année. D'où l'idée de créer une solution qui participe à l'allégement de ce phénomène. Nous avons réalisé qu'il n'y avait pas de solutions liées au temps partiel qui soient fonctionnelles et duplicables partout en France. Nous pensons pourtant que toutes les petites villes n'ont pas forcément besoin d'un médecin à temps plein sur place. Nous voulons promouvoir un autre modèle, celui d'un médecin qui vient un à deux jours par semaine en fonction de la taille de la ville.
Qui seraient les médecins intéressés par ce concept ?
Charlotte Lajoux : Il s'agit de médecins libéraux installés dans des cabinets de ville. Il y a plusieurs profils de médecins intéressés. Cela peut être soit des médecins assez jeunes qui viennent de s'installer et qui veulent diversifier leur activité pour ne pas être 5 jours sur 5 dans leur cabinet. Des médecins qui ont envie d'exercer avec des modalités de travail innovantes. Les médecins proches de la retraite ou retraités sont un autre profil de médecins intéressés.
Les remplaçants ne peuvent pas participer à ce projet ?
Charlotte Lajoux : La difficulté de faire venir des remplaçants est qu'il n'y aura pas de médecins à remplacer. Si la réglementation le permettait, les remplaçants seraient une population qui pourrait vraiment être intéressée. D'ailleurs l'idée de créer ce projet est aussi lié au fait que la réglementation a bougé il y a peu de temps*. Du coup nous voulions miser là-dessus. Maintenant il est possible...
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