Tiers payant : 21 % des médecins l'ont choisi par conviction personnelle

11/01/2018 Par Catherine le Borgne

Selon une analyse de L'Observatoire Sephira* sur les pratiques numériques 68 % des répondants  ont été incités à pratiquer le tiers payant pour s'adapter à la condition sociale de leurs patients.

Une enquête a été diligentée auprès de 500 professionnels de santé utilisateurs des solutions Sephira pour la gestion de leur tiers payant. Selon ce panel, ce sont les infirmiers qui le pratiquent le plus (84,6 %), suivis par les sages-femmes (78,6 %), les kiné (60,8 %), les médecins généralistes (57,8 %), les médecins spécialistes fermant le ban avec 33,8 % de tiers payant. Quelles ont été leurs motivations ? Pas la peur du gendarme puisque 51 % le pratiquaient avant les premières applications de la loi de santé, et pour les cas non obligatoires. Parmi les médecins, 33 % le pratiquaient avant le 1er janvier 2017, un pourcentage qui grimpe à 78 % pour les généralistes. Enfin, il ressort clairement que pour 68 % des répondants, c'est pour s'adapter à la condition sociale des patients qu'il y ont recours. La deuxième motivation (38 %), c'est le choix de la suppression du paiement en espèces ou en chèques, avec leur risque d'impayés ; pour 31 %, c'est à la demande des patients, 21 % l'ont choisi par conviction personnelle et 11 % seulement, pour se mettre en conformité avec la loi. La pratique du tiers payant est très différente d'une région à l'autre. Elle représente 72 % dans les Hauts de France, 62,5 % en Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'Outre-mer étant hors concours avec 88 % d'usage. Les répondant se disent satisfaits du fonctionnement du mécanisme avec les caisses, mais se disent sur la réserve concernant la part complémentaire. *Sephira édite des solutions simplifiée de gestion du tiers payant avec les complémentaires, et a créé notamment le tiers de confiance Tip Top.

Faut-il mettre fin à la possibilité pour un médecin retraité de prescrire pour lui-même ou pour ses proches ?

Albert Dezetter

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