L'intérim désormais interdit aux jeunes médecins et infirmiers diplômés
Un décret paru dimanche 30 novembre au Journal officiel renforce l'encadrement de l'intérim médical et paramédical, en le rendant inaccessible en début de carrière.
La mesure, issue de la loi Valletoux de décembre 2023, vise à lutter contre l'engouement des jeunes professionnels de santé pour l'intérim, un mode d'exercice jugé plus souple et plus rémunérateur. Avant de pouvoir signer un premier contrat de mise à disposition avec une entreprise de travail temporaire, les médecins, chirurgiens-dentistes, pharmaciens, sages-femmes, infirmiers ou encore aides-soignants devront justifier d'une durée minimale d'exercice de leur profession -hors interim- de deux ans.
Pour les professionnels médicaux, les périodes prises en compte sont celles réalisées "après l'inscription au tableau de l'ordre dont ils relèvent", est-il précisé dans ce décret, paru dimanche 30 novembre au Journal officiel.
Les entreprises devront pouvoir fournir une attestation aux établissements de santé, médico-sociaux et aux laboratoires de biologie médicale dans lesquels s'effectueront les missions. En cas de non-respect de cette obligation, ces derniers s'exposent à une sanction administrative qui pourra atteindre 100 000 euros.
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