Ce mercredi 14 février, le ministre délégué à la Santé et à la Prévention, Frédéric Valletoux, était en visite dans une maison de garde de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines). Conscient du manque de médecins participant aux gardes, le nouveau locataire de l'avenue de Ségur a souhaité venir à la rencontre des libéraux pour "voir à quel point [ils] peuvent inventer des réponses qui soient adaptées". D’après une enquête du Conseil national de l’Ordre des médecins, datant de juillet dernier, 24 504 médecins sont volontaires pour participer à la permanence sur les 63 681 susceptibles de prendre une garde.
Le Dr Clément Javelle, médecin généraliste et acteur de la permanence des soins, confie au ministre : "On dort peu et on ne vieillit peut-être pas très bien." Un autre praticien estime que "c'est très dur pour le médecin qui arrive le soir, à la maison médicale de garde, de voir déjà 20 personnes qui attendent devant la porte". "Vous pensez qu'on peut encore, malgré tout, essayer de pousser les feux ?, demande ensuite Frédéric Valletoux, aux médecins. Parce que le sujet de la permanence des soins est parfois, chez certains, un peu sensible." "Il faudrait qu'on ait un peu plus de médecins", lui suggère alors un autre praticien.
"Il ne s'agit pas d'appliquer une règle unique à l'ensemble du territoire, il s'agit juste d'essayer de motiver, valoriser, rendre plus attractive la participation aux gardes", explique le ministre délégué. Nos confrères de Franceinfo, présents lors de la visite ministérielle, indiquent que si les médecins libéraux n’y parviennent pas, Frédéric Valletoux a prévenu qu'il les contraindrait à prendre davantage de gardes.
[Avec Franceinfo]
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