Cette audition fait suite à l’apparition de cas de lymphomes anaplasiques à grandes cellules (LAGC) observés depuis la mise en place de la surveillance particulière par l’ANSM et l’Institut national du cancer (INCa) à travers le réseau Lymphopath. Cette surveillance avait été lancée à la suite du scandale des prothèses PIP en 2010. Ainsi, depuis 2011, 53 cas de LAGC associés à ces prothèses ont été identifiés, sur les 500 000 femmes porteuses d’implants mammaires. Les experts ont par ailleurs mis en évidence un lien avec l’aspect rugueux (texturé) de l’enveloppe des implants en cause, qui représentent 85% du marché français. Par la suite, et en fonction de l’avis des experts, l’ANSM sera amenée à prendre une décision sur l’utilisation des implants mammaires. Dans l’attente, elle recommande aux professionnels de santé d’utiliser de préférence des prothèses à enveloppe lisse.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) va organiser les 7 et 8 février prochains une audition publique sur les implants mammaires. Un comité d’experts sera chargé d’examiner les témoignages de patientes, professionnels de santé et autres acteurs concernés. Un appel à candidature est lancé.
Médecins étrangers : faut-il supprimer le concours et le remplacer par une sélection sur dossier ?
Angélique Zecchi-Cabanes
Non
C’est tout de même un monde que l’on considère qu’il faut à un jeune francais tres bon élève 10 ans pour faire médecine mais qu’un... Lire plus