En janvier 2020, les spécialités contenant du paracétamol et certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) - ibuprofène et aspirine - ne seront plus en accès libres dans les pharmacies. Ils restent disponibles sans ordonnance mais seront présentés uniquement derrière le comptoir du pharmacien. Il s’agit, pour l’agence sanitaire, d’améliorer la sécurisation de l’utilisation de ces traitements, en renforçant le rôle de conseil du pharmacien. L’ANSM rappelle que les risques liés à ces molécules sont non négligeables : hépatiques pour le paracétamol ; rénaux, infectieux et foetotoxiques (dès le 6ème mois de grossesse) pour les AINS. Cette décision s’ajoute à l’arrivée dans les prochains mois d'un message sur les boîtes des médicaments contenant du paracétamol afin d'alerter sur leur hépatotoxicité en cas de surdosage. Une phase contradictoire vient d'être initiée par l'ANSM auprès des laboratoires concernés.
Dépenses de santé : faut-il responsabiliser davantage les patients?

Dela Lie
Oui
Non mais pas de la manière dont le propose le gouvernement. Les petits consommateurs, qui cotisent autant que les autres, ne serai... Lire plus
La sélection de la rédaction