"Il n’y a rien qui peut excuser ce qu’elles ont fait, ni la fatigue, ni les difficultés du travail au quotidien", déplore l'urgentiste Patrick Pelloux au sujet du décès de Naomi Musenga, en décembre. Ces opératrices ont "entaché le service public", ajoute-t-il. A aucun moment, ces opératrices décident de transférer cet appel dont l'enregistrement a été diffusé. "Elles ne passent pas l'appel au médecin. C'est ce qu'elle aurait dû faire sur des critères de gravité d'une personne en souffrance, ça s'entend", souligne Patrick Pelloux. "C'est inqualifiable, c'est un comportement qui n'est pas acceptable." L'urgentiste appelle une réforme en profondeur du système. "Nous devenons de véritables call centers. C’est inacceptable", témoigne Patrick Pelloux. Sans excuser les opératrices, il tient à resituer le drame dans son contexte. "Dans les centres, il faut jongler entre les appels « sérieux » et ceux qui ne le sont pas. On a des soignants épuisés, stressés, en burn-out, qui deviennent détachés de la souffrance du patient. Quand vous avez 100 appels pour une douleur thoracique, parfois, sur le 101e, vous flanchez", explique le président de l'Amuf. Les représentants des urgentistes ont été reçus ce lundi au ministère de la Santé. [Avec Leparisien.fr et Europe1.fr]
Il n'a pas de mots assez durs pour dénoncer le comportement de l'opératrice Samu et du pompier de Strasbourg qui ont pris l'appel de la jeune femme, décédée en décembre dernier. Dans le même temps, il appelle à une réforme en profondeur du système.
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Gregory Cuffel
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