Un fœtus et des organes humains découverts dans le laboratoire désaffecté d’un hôpital

16/01/2023 Par Louise Claereboudt
Faits divers / Justice
Des amateurs d’urbex, une pratique d’exploration de lieux désaffectés, ont découvert des restes humains dans l’ancien laboratoire de recherche de l’hôpital Emile Roux, à Limeil-Brévannes (Val de Marne), rapporte Le Parisien.

  Un fœtus dans un seau en plastique, un foie baignant dans du formol, un cerveau desséché, un cœur, des poumons dans un bocal sur lequel est écrit "1986"… Des restes humains ont été filmés par des amateurs d’urbex, une pratique d’exploration de lieux abandonnés, dans la morgue d’un laboratoire de recherche désaffecté au sein de l’hôpital Emile Roux, à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne). Selon Le Parisien, qui a pu se procurer ces images choquantes, le labo a pourtant été fermé il y a plus de dix ans. Sur les vidéos, le lieu paraît figé dans un désordre angoissant. Il est difficile d’imaginer qu’il se trouve dans un hôpital toujours en fonctionnement. Outre les organes humains, du matériel trône sur les paillasses, des centaines de documents – dont des registres laissant apparaître noms et dates – sont encore rangés sur les étagères poussiéreuses, des seringues non nettoyées traînent sur des bureaux. Des boîtes en carton contiennent encore des lamelles d’analyse. "Quand j’ai vu un cerveau laissé comme ça desséché dans le sous-sol de la morgue, j’ai été choqué. Jamais, en quatre ans d’urbex, je n’étais tombé sur un truc pareil", raconte au Parisien un Britannique de 35 ans qui s’y est rendu peu avant l’épidémie de Covid. L’"explorateur" y retourne le 3 juin 2022 : "Quand je suis revenu, je me suis dit : ok, le cerveau est encore là. C’était choquant et triste. Mais en même temps, c’est une découverte assez excitante." Selon nos confrères, le labo, spécialisé en anatomopathologie, est connu des amateurs d’urbex. Certains le surnomment la "Morgue de la cervelle". Elle serait facilement localisable sur les applications de géolocalisation et, selon le Britannique, "il n’y a pas de sécurité, pas de caméras". Interrogé, le directeur de l’hôpital Emile Roux, Jean-François Besset, assure avoir procédé "au retrait des échantillons" et du matériel présents dans le laboratoire, après avoir découvert, "au hasard d’une effraction" datant de mai dernier, qu’il n’avait pas été "complètement nettoyé à la sortie de ses occupants". Or, selon le Parisien, deux récentes vidéos authentifiées – datant des 1er et du 6 janvier 2023 – montrent toujours des restes humains au sein de ce lieu, notamment un cœur et un fœtus. Peu après l’interview du directeur, le service communication des Hôpitaux Universitaires Henri-Mondor, auquel appartient celui d’Émile Roux, a formellement démenti la présence d’un fœtus. "Lors du retrait des échantillons du laboratoire de recherche, aucun fœtus n’a en effet été répertorié par les professionnels chargés de cette mission", assure-t-il.   [avec Le Parisien] Des amateurs d’urbex, une pratique d’exploration de lieux désaffectés, ont découvert des restes humains dans l’ancien laboratoire de recherche de l’hôpital Emile Roux, à Limeil-Brévannes (Val de Marne), rapporte Le Parisien. Un fœtus dans un seau en plastique, un foie baignant dans du formol, un cerveau desséché, un cœur, des poumons dans un bocal sur lequel est écrit "1986"… Des restes humains ont été filmés par des amateurs d’urbex, une pratique d’exploration de lieux abandonnés, dans la morgue d’un laboratoire de recherche désaffecté au sein de l’hôpital Emile Roux, à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne). Selon Le Parisien, qui a pu se procurer ces images choquantes, le labo a pourtant été fermé il y a plus de dix ans. Sur les vidéos, le lieu paraît figé dans un désordre angoissant. Il est difficile d’imaginer qu’il se trouve dans un hôpital toujours en fonctionnement. Outre les organes humains, du matériel trône sur les paillasses, des centaines de documents – dont des registres laissant apparaître noms et dates – sont encore rangés sur les étagères poussiéreuses, des seringues non nettoyées traînent sur des bureaux. Des boîtes en carton contiennent encore des lamelles d’analyse. "Quand j’ai vu un cerveau laissé comme ça desséché dans le sous-sol de la morgue, j’ai été choqué. Jamais, en quatre ans d’urbex, je n’étais tombé sur un truc pareil", raconte au Parisien un Britannique de 35 ans qui s’y est rendu peu avant l’épidémie de Covid. L’"explorateur" y retourne le 3 juin 2022 : "Quand je suis revenu, je me suis dit : ok, le cerveau est encore là. C’était choquant et triste. Mais en même temps, c’est une découverte assez excitante." Selon nos confrères, le labo, spécialisé en anatomopathologie, est connu des amateurs d’urbex. Certains le surnomment la "Morgue de la cervelle". Elle serait facilement localisable sur les applications de géolocalisation et, selon le Britannique, "il n’y a pas de sécurité, pas de caméras". Interrogé, le directeur de l’hôpital Emile Roux, Jean-François Besset, assure avoir procédé "au retrait des échantillons" et du matériel présents dans le laboratoire, après avoir découvert, "au hasard d’une effraction" datant de mai dernier, qu’il n’avait pas été "complètement nettoyé à la sortie de ses occupants". Or, selon le Parisien, deux récentes vidéos authentifiées – datant des 1er et du 6 janvier 2023 – montrent toujours des restes humains au sein de ce lieu, notamment un cœur et un fœtus. Peu après l’interview du directeur, le service communication des Hôpitaux Universitaires Henri-Mondor, auquel appartient celui d’Émile Roux, a formellement démenti la présence d’un fœtus. "Lors du retrait des échantillons du laboratoire de recherche, aucun fœtus n’a en effet été répertorié par les professionnels chargés de cette mission", assure-t-il.   [avec Le Parisien]

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Claire FAUCHERY

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