L’Australie est devenue, ce 1er juillet, l’un des premiers pays au monde à autoriser l’ecstasy et les champignons hallucinogènes à des fins médicales. Si le Canada et les Etats-Unis autorisent l’utilisation de leurs principes actifs dans le cadre d’essais clinique ou avec des autorisations spéciales, l’Australie vient de permettre leur prescription par des psychiatres pour le traitement des états de stress post-traumatique et de certains types de dépression. Ces substances vont donc être reclassées, après des essais de la Therapeutic Goods Administration australienne évaluant celles-ci comme "relativement sûres" lorsqu’elles sont utilisées dans un "environnement médicalement contrôlé". Mike Musker, chercheur en santé mentale et en prévention du suicide à l’université d’Australie-Méridionale, estime ainsi auprès de l’AFP que la MDMA donne aux patients "un sentiment de connexion" qui leur permet de faciliter le contact avec le thérapeute et d’échanger sur leurs expériences traumatiques. "L’effet psychospirituel" de la psilocybine, lui, "que l’on n’obtient pas avec les médicaments traditionnels (…), peut changer votre perception de vous-même et de votre (…) et avec un peu de chance, cela peut vous donner envie de vivre". Cette autorisation ne fait toutefois pas l’unanimité dans la communauté scientifique, certains chercheurs et chercheuses la jugeant prématurée. [avec lemonde.fr et AFP]
L’Australie vient d’autoriser la prescription médicale de la MDMA et de la psilocybine, principes actifs de l’ecstasy et des champignons hallucinogènes, dans le traitement de certaines pathologies mentales.
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