1206 articles ont été identifiés. A partir de 146 articles, 278 patients ont été considérés comme ayant un diabète auto-immun associé à des inhibiteurs de points de contrôle et 192 ont été inclus dans l’analyse car ils correspondaient aux critères diagnostiques (glycémie > 11 mmol/l ou hémoglobine glyquée ≥ 6.5 % et déficit en insuline marqué par un C peptide < 0.4 nmmol/l et/ou une acidocétose diabétique). L’âge moyen était de 63.4 ± 12.4 ans. Tous les patients, sauf un (99.5 %), avaient eu une exposition préalable soit à un anti-PD1, soit à un anti-PD-L1. Sur les 91 patients testés (47.3 %), 59.3 % avaient des haplotypes de susceptibilité pour le diabète de type 1. Le temps médian de début du diabète auto-immun était de 12 semaines (écart interquartile = 6 – 24). Une acidose diabétique est survenue chez 69.7 % des patients et le peptide C initial était bas chez 91.6 %. Les auto-anticorps du diabète de type 1 étaient présents chez 40.4 % (73 des 179) et étaient associés de manière significative avec la survenue d’une acidocétose diabétique (p = 0.0009) et avec un temps de survenue plus précoce du diabète auto-immun (p = 0.02). En conclusion, les diabètes auto-immuns associés à des traitements par inhibiteurs des points de contrôle se manifestent souvent par une acidocétose diabétique alors que les auto-anticorps du diabète de type 1 ne sont positifs que chez 40.4 % et sont associés à des formes plus précoces et plus sévères.
La sélection de la rédaction
Approuvez-vous la décision de rendre obligatoire une prescription pour les médicaments anti-rhume à base de pseudoéphédrine ?
Frederic Limier
Oui
Il est grand temps de réaliser qu’un pharmacien n’a aucune compétence pour soigner, n’ayant, pendant ses études, jamais vu un mala... Lire plus