Pour mieux évaluer l’efficacité et la qualité des preuves, une analyse plus poussée avec une revue systématique et méta-analyse a été menée par un groupe australien à partir des bases de données PubMed, Embase, Scopus, Cochrane et des données des essais cliniques. Tous les essais portant sur les adultes diabétiques de type 2 ont été inclus. Vingt-huit études portant sur 1574 participants ont pu être analysées dans cette revue. Les paramètres qui ont changé de manière statistiquement et cliniquement significative sous vitamine C étaient la pression artérielle systolique (différence moyenne = -6.27 mmHg ; IC 95 % = -9.6 à -2.96; p = 0.002) avec une certitude de preuves modérée et l’HbA1c (-0.54 % ; -0.90 à -0.17 ; p = 0.004) ainsi que la pression artérielle diastolique (-3.77 ; -6.13 à -1.42 mmHg ; p = 0.002) avec un degré de preuves très faible. De plus, ces études sont limitées par le fait qu’elles sont très souvent à court terme et portent sur un nombre faible de participants chacune. En conclusion, alors que l’on pouvait penser, au vu des études à court terme, que la supplémentation en vitamine C pouvait améliorer le contrôle glycémique et la pression artérielle chez les diabétiques de type 2, en fait on ne peut pas réellement recommander la supplémentation en vitamine C de manière courante à l’heure actuelle et cela tant que des essais plus importants, à plus long terme et de meilleure qualité n’ont pas confirmé ces données.
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