La réduction du nombre de morts sur les routes, c'est 420 milliards d'économies depuis 15 ans

08/07/2018 Par Catherine le Borgne

Tandis que la réduction de 90 à 80 km/h se met en place, dans la contestation, l'Observatoire national de la sécurité routière chiffre à 420 milliards d'euros, les économies engendrées depuis 2002, par les mesures instaurées pour réduire le nombre de morts sur les routes.

Depuis l’annonce en 2002 de la généralisation des radars automatiques et la multiplication des mesures de sécurité routière, la France a fait 420 milliards d’euros d’économies ! Ce chiffre recensant les vies sauvées et les hospitalisations évitées, a été produit par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), à la demande du Parisien. Ce chiffre a été évalué par le Commissariat général à la stratégie et à la prospective et il figure dans un arrêté du ministère des Transports.  "Grâce aux mesures prises depuis 2002, la France a fait 180 Mds€ d’économies liés au nombre de vies sauvées sur la route et elle a aussi évité de dépenser 240 Mds€ liés au coût de l’hospitalisation des blessés graves et légers", détaille l’ONISR. Pour parvenir à ce résultat, les experts ont additionné le nombre de vies sauvées sur la route depuis 15 ans (soit 53 142) et l’ont multiplié par le coût moyen d’une vie en France, 3,4 millions d’euros. Un blessé hospitalisé "coûte", lui, 420 000 euros à la société française à la société française (prise en charge médicale, surcoût pour les assurances, impact sur les entreprises…). "Ceux qui se plaignent des mesures que l’on prend oublient que s’ils sont victimes d’un accident, on viendra les sauver sur la route puis les soigner et que les conséquences financières seront assumées par l’ensemble de la société", pointe le Délégué interministériel à la sécurité routière Emmanuel Barbe. Port de la ceinture obligatoire, instauration du permis à points, généralisation des radars… "Ces décisions ont systématiquement été contestées car les Français les perçoivent comme une restriction de leur liberté, souligne l’historien Mathieu Flonneau, auteur des cultures du volant (Ed. Autrement). Mais la colère n’est pas bonne conseillère et ces mesures, qui participent d’un apaisement général sur la route, se sont systématiquement traduites par une diminution franche du nombre de morts." [Avec  leparisien.fr]  

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Claire FAUCHERY

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