À l’origine de ces procédures, explique Le Parisien : le conseil départemental de l’Ordre des médecins, qui a étudié dans le département les profils de plusieurs acupuncteurs et fait une dizaine de signalements aux parquets locaux.
Car selon le Code de la santé publique, cette discipline n’est autorisée qu’aux médecins, sages-femmes et chirurgiens-dentistes.
Le président de la section santé publique du Conseil national de l’Ordre des médecins, Bruno Boyer, a confirmé la position “ferme” de l’Ordre à ce sujet : “L’acupuncture est un acte médical selon la Cour de cassation, elle suppose une compétence éprouvée, une sécurité que ne garantissent pas ces non-professionnels”, rapporte le quotidien francilien.
L’un des praticiens visés répond n’avoir “jamais prétendu être médecin. Je n’établis pas de diagnostic, ni de prescription, et je n’interviens pas avec une visée curative mais préventive”, mais aussi que “l’Ordre des médecins cherche seulement à conserver son monopole”. Pour leur défense, les deux accusés mettent aussi en avant leur formation.
En janvier 2022, six autres praticiens comparaîtront à leur tour devant le tribunal correctionnel de La Rochelle.
[Avec Le Parisien et Sud-Ouest]
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