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Objets connectés : des atouts pour la prévention

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Un objet connecté est capable de communiquer des informations vers un autre objet, un serveur informatique ou un ordinateur, une tablette ou un smartphone, grâce à un réseau dédié (le plus souvent Internet). Dans le domaine de la santé, la distinction est possible entre les dispositifs médicaux permettant de suivre un paramètre vital, notamment dans le cadre des maladies chroniques ou de la prévention de risques avérés – tensiomètres, lecteurs de glycémie, cardiofréquencemètres connectés utilisés par des patients –, et les objets de bien-être proposant un suivi de l’activité physique, du poids ou du sommeil : bracelets, balances, brosses à dents, fourchettes connectés…

En apportant à l’utilisateur des informations personnelles permettant une prise de conscience d’un risque ou d’un état, les objets santé connectés présentent un intérêt certain en matière de prévention. Enrichies de conseils personnalisés automatiques, de coachings ou d’un accompagnement par un professionnel de santé, ces informations peuvent lui permettre d’ajuster ses comportements de manière adaptée, et ainsi de prévenir des risques probables.

Un rapport d’information sur les objets connectés examiné le 10 janvier 2017 par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale¹ recommande ainsi la prise en charge « au moins partielle » par l’Assurance maladie des objets connectés qui participent à la politique de prévention à destination des populations fragiles, comme les personnes âgées. Le rapport souligne à plusieurs reprises le potentiel des objets connectés dans la prévention, pour « responsabiliser les individus » et « les inciter à s’orienter vers des comportements plus vertueux » en termes de sommeil, d’alimentation ou de pratique sportive.

 

De nombreuses innovations sont encore attendues sur le marché des objets santé connectés. Pour ne citer que deux projets français, Sacha² désigne une montre et un patch dont les capteurs permettent de géolocaliser les patients souffrant de dépendance (maladie d’Alzheimer notamment) et émettent un signal d’alerte en cas de chute ou de fugue accidentelle ; e-Celcius³ est une gélule qui, une fois avalée, permet de mesurer et de transmettre toutes les trente secondes la température du corps et peut ainsi, notamment, prévenir les infections postopératoires.

Que pense le grand public du développement de ces technologies ? D’après les résultats d’un sondage OpinionWay4 mené en mars 2017, 33 % des Français disent posséder un ou plusieurs objet(s) connecté(s), et 15 % de ceux qui n’en possèdent pas souhaitent en acquérir un prochainement. Après les loisirs et le sport, la santé est le troisième domaine d’utilisation de ces objets (21 % des personnes équipées).  

 

¹ « L’internet des objets : le numérique à l’ère de la prédiction », rapport présenté le 10 janvier 2017 par Corinne Erhel (PS, Côtes-d’Armor) et Laure de la Raudière (LR, Eure-et-Loir), www.assemblee-nationale.fr.

² www.e-apy.fr/sacha/

³ www.bodycap-medical.com/fr/produit/ecelsius

4 Sondage : www.idealo.fr/presse/1197-sondage-opinionway-pour-idealo-les-francais-et-les-objets-connectes.html

 

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