Il faisait la "collection" d’images pédopornographiques : un anesthésiste condamné

28/05/2021 Par Louise Claereboudt
Faits divers / Justice
Un médecin anesthésiste de 47 ans a été condamné ce mercredi 26 mai par le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) après que sa femme a découvert plus de 1 000 photos de viols ou d’agressions sexuelles d’enfants sur son ordinateur. 

 

C’est en 2020 que la compagne de cet anesthésiste de 47 ans découvre avec horreur le lourd secret de son mari : dans son ordinateur, 1.200 photos mettant en scène des viols ou des agressions sexuelles d’enfants, parfois très jeunes. L’épouse du praticien, qui exerçait alors dans une clinique nantaise, en parle à un proche, qui réalise un signalement au procureur de la République. 

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Dans les années 80 j'ai été suivre (sans prescription - je suis Belge) une "cure thermale" en Auvergne, suite à une promotion tour... Lire plus

L’anesthésiste, depuis écarté de l’établissement dans lequel il travaillait, a reconnu avoir tenu une "collection" d’images pédopornographiques, rapporte le site actu.fr. L’homme aurait expliqué aux juges en être arrivé là en "commençant par une consommation de pornographie classique". 

 

 

Selon ses propres mots, il aurait ressenti un "certain dégoût" en visionnant les premières images d’enfants… avant que ce sentiment ne disparaisse "Ça ne me procurait pas d’excitation sexuelle", a-t-il assuré, expliquant qu’il souhaitait "rechercher ce qui est difficile à trouver sur internet, explorer, aller vers l’interdit". 

L’homme, père de trois adolescents qui vivaient avec leur mère à Limoges tandis que lui logeait à Nantes la semaine, a expliqué qu’il traversait "une période de grande solitude", le poussant à consulter ces fichiers. Selon actu.fr, ses propres enfants n’auraient pas fait état d’atteintes sexuelles. 

Ce mercredi 26 mai, l’anesthésiste a été condamné par le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique)  à un an de sursis probatoire pendant deux ans. Le quadragénaire, qui est désormais inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS), devra par ailleurs verser une amende de 10 000 euros et poursuivre ses soins. 

Les scellés ont également été confisqués. 

 

[avec actu.fr

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