Mobilisation des médecins contre le PLFSS : étudiants et jeunes praticiens rejoignent le mouvement
L'Anemf, l'Isni, l'Isnar-IMG et Reagjir annoncent, ce lundi, soutenir les actions proposées la semaine dernière par les représentants des médecins libéraux pour s'opposer au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026.
C'est au tour des étudiants et jeunes médecins de se joindre à la mobilisation contre le projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Après l'appel des principales organisations des médecins libéraux la semaine dernière, l'Anemf, l'Isni, l'Isnar-IMG et Reagjir* invitent, dans un communiqué commun, "toutes celles et ceux qui le peuvent à suivre les mouvements des syndicats de praticiens expérimentés". "Nous soutenons les actions proposées par ces derniers", assurent les représentants des étudiants et jeunes médecins, ce lundi 1er décembre.
Les syndicats seniors, rejoints par Médecins pour demain, les Comeli et le Collectif des médecins du Sud-Est, ont en effet lancé une mobilisation en trois étapes, promettant notamment une grève "historique" entre le 5 et le 15 janvier si le Gouvernement ne répond pas à leurs revendications.
Alors que le PLFSS pour 2026 doit faire son retour demain dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, les quatre organisations étudiantes et de jeunes praticiens dénoncent "l'accumulation délétère de mesures contre-productives et nocives pour notre système de santé". "Aucun jeune ou futur médecin ne peut se satisfaire de ce PLFSS", soutiennent-ils, déplorant un "dialogue [qui] semble définitivement écarté".
Combien de jeunes médecins voudront encore s’installer si la situation continue de se dégrader ?
"Remise en question du principe même des négociations conventionnelles", "mesure-pansement représentée par le projet France Santé"… "Tout cela impactera le projet professionnel des étudiants et remplaçants : combien de jeunes médecins voudront encore s’installer si la situation continue de se dégrader ainsi ?"', s'inquiètent les représentants des carabins et des jeunes médecins.
"Nous refusons d’être les variables d’ajustement de politiques publiques délétères pour la profession, la médecine libérale et surtout, pour les patients", lance Marion Da Ros Poli, présidente de l'Anemf, dans le communiqué. "Devant cette accumulation d’attaques", "nous devons réagir !", abonde Kilian Thomas, à la tête du syndicat Reagjir.
Rejoignant l'appel à la mobilisation, les représentants des étudiants et jeunes praticiens invitent également à partager leur communiqué sur les réseaux sociaux "toutes les semaines au moins une fois", avec les hashtags #reconversionmédecin et #pasdinstallation.
*Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants
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