
Les doyens des facs de médecine veulent "simplifier et sécuriser" l'organisation logistique des Ecos
Les 20 et 21 mai derniers, 9072 étudiants en 6ème année de médecine ont passé les Examens cliniques objectifs structurés (Ecos) nationaux, étape majeure pour accéder à l'internat. L'an prochain, ils seront près de 12 000 à s'y frotter. Pour les doyens des facultés, il est, de fait, indispensable de "simplifier et de sécuriser" l'organisation logistique de ces épreuves.

Après avoir validé les Epreuves dématérialisées nationales (EDN) à l'automne, 9072 étudiants en 6ème année de médecine ont passé les Examens cliniques objectifs structurés (Ecos) nationaux les 20 et 21 mai derniers ; dernière étape avant de pouvoir accéder à l'internat. Ces épreuves orales, qui évaluent la capacité des étudiants à agir en milieu professionnel, comptent pour 30% dans la note classant les futurs internes dans leur choix de spécialité et de subdivision (les EDN comptent pour 60% de la note et 10% dépendent du parcours de formation des carabins).
Dans un communiqué de presse, la Conférence des doyennes et des doyens des facultés de médecine s'est réjouie de la "bonne organisation" des Ecos 2025, après avoir mis en garde sur la fragilité de ces examens début avril en raison de l'augmentation importante du nombre de candidats. L'an dernier, pour la première édition, 7 879 étudiants s'étaient présentés à ces examens, mis en place par la réforme du deuxième cycle (R2C) des études de médecine.
Les Ecos constituent une prouesse organisationnelle : ils sont organisés simultanément dans 32 facultés de médecine métropolitaines. "2200 enseignants ont été mobilisés dont 1375 ont été déplacés de leur université d'origine afin d'assurer, pour chaque étudiant, une double évaluation, précise la Conférence des doyennes et des doyens des facultés de médecine. Dans chacune des facultés, tous les personnels des services universitaires et des dizaines de 'patients simulés' ont été engagés."
Si l'édition 2025 s'est déroulée sans encombre, les doyens maintiennent leur alerte pour les Ecos 2026. L'an prochain, "près de 12 000 étudiants, dont 200 étudiants d'Outre-mer, participeront à ces épreuves, ce qui correspond à une augmentation de plus de 45% des effectifs", indiquent-ils. "Cela nécessitera de mobiliser un plus grand nombre d'enseignants, de personnels, et de 'patients simulés', dans des conditions contraintes de locaux, de temps et de moyens."
Aussi, la Conférence appelle à simplifier et sécuriser l'organisation logistique des Examens cliniques objectifs structurés, "qui ont permis d'améliorer de façon importante la formation et la sélection des futurs médecins". Les doyens louent en effet la capacité de ces examens à évaluer à la fois le "savoir-faire" et le "savoir-être" des futurs médecins. Ils indiquent par ailleurs travailler sur plusieurs propositions de simplification et de sécurisation de ces épreuves avec l'ensemble des parties prenantes.
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