
Plus de 95% des externes en médecine ont validé la deuxième édition des EDN
Au total, plus de 9 000 étudiants en sixième année de médecine ont validé ces épreuves et doivent passer les Ecos au printemps, selon la Conférence des doyens de médecine.

L'an dernier, le taux de réussite à l'issue des premières épreuves dématérialisées nationales (EDN) s'était établi à près de 97%. Cette année, les étudiants en sixième année de médecine sont 95,5% à avoir réussi ces épreuves, dont la première session s'est déroulée en octobre dernier et la seconde -de rattrapages- en janvier, indique à Egora le Pr Benoît Veber, président de la Conférence des doyens de médecine.
En octobre, lors de la première session des EDN - épreuves écrites issues de la réforme du deuxième cycle des études médicales et mises en place à l'automne 2023, "9 455 candidats" se sont présentés, précise le Doyen des doyens. Plus de "87,5% [d'entre eux], soit 8 308 étudiants, ont validé cette première session." Pour valider ces examens, les carabins doivent, en effet, obtenir la note minimale de 14/20 à un panel de connaissances de "rang A", jugées indispensables à tout médecin.
9 032 étudiants attendus aux Ecos
Les 14 et 15 janvier derniers, 704 étudiants se sont finalement présentés à la session de rattrapages des EDN. "Là-dessus, il y a eu taux d'échec faible, puisqu'on arrive à 388 étudiants en échec, soit 4% de la promotion", détaille le Pr Benoît Veber. "On a un succès total aux examens EDN, en première et en deuxième sessions, de 95,5% [précisément], et donc on a 9 032 étudiants convoqués pour passer les Ecos" au printemps prochain.
Le président de la Conférence des doyens souligne, toutefois, la situation particulière des candidats européens. Cette année, 68 étudiants issus d'un autre pays de l'Union européenne se sont inscrits aux EDN, afin de réaliser leur internat en France. Parmi eux, "51 sont en échec", avance le doyen. "[Il y a] donc un taux très important d'échec qui confirme que les étudiants européens ne sont probablement pas au niveau, tout au moins pas prêts pour se présenter aux épreuves nationales des EDN", estime-t-il.
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