
Le BNC moyen des généralistes en baisse en 2023, contrairement à la plupart des autres spécialités
L’Union nationale des associations agréées (Unasa) a publié les revenus avant impôts (bénéfice non commercial) des médecins libéraux pour 2023. La plupart des médecins libéraux ont vu leur BNC repartir à la hausse, à l'exception des médecins généralistes, pédiatres, radiologues et biologistes médicaux.

L'année 2023 a été plutôt bénéfique pour la plupart des spécialistes libéraux. C'est qui ressort des données recueillies par l’Union nationale des associations agréées (Unasa). Selon ce bilan fiscal, la plupart des spécialités étudiées ont vu leurs revenus imposables progresser, à l'exception des biologistes médicaux (-2,7%), des pédiatres (-2,3%), des radiologues (-1,6%) et des généralistes (-0,8%). Les plus fortes hausses bénéficient aux allergologues (+15,5 %), neurologues (13,3 %), urologues (+12,9 %) et endocrinologues (12 %).
Les spécialités les mieux rémunérées en 2023 sont les anesthésistes réanimateurs (184 418 euros), les néphrologues (165 553 euros) et les urologues (151 228 euros). Les spécialités/catégories aux revenus les plus faibles sont les endocrinologues (61 043 euros), les médecins remplaçants (62 187 euros) et les psychiatres (64 525 euros). Les médecins généralistes sont dans le milieu du tableau avec un BNC moyen de 90 113 euros pour les 9036 praticiens adhérents à une AGA.
La nouvelle convention, signée fin 2024, n'est pas visible dans les évolutions de revenus des libéraux sur 2023. En revanche, après des négociations infructueuses entre syndicats et Assurance maladie, le règlement arbitral était entré en vigueur au 1er novembre 2023, augmentant les tarifs de consultation des médecins secteur 1 et Optam d'1,50 euro .
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