Postes d'internat : les spés qui gagnent et celles qui perdent

20/07/2018 Par Aveline Marques
L'arrêté fixant le nombre d'internes par spécialité et par ville pour l'année universitaire 2018-2019 est paru le 18 juillet au Journal officiel, à la veille de l'ouverture de la procédure de simulation des choix. Si le nombre global de postes est en hausse de 1.5%, les 44 spécialités ne sont pas toute logées à la même enseigne.

A la rentrée 2018, 8407 postes d'internat seront ouverts. C'est 359 de plus qu'à la rentrée précédente (+1.5%), mais cela reste en deçà des projections publiées en août 2017 (8516 postes) et en décembre 2016 (8800). A ce chiffre global, s'ajoutent 210 contrats d'engagement de service public (CESP). Le DES de médecine générale reste le mieux doté, avec 3268 postes (+136). Viennent ensuite la psychiatrie avec 528 postes (+34), l'anesthésie-réanimation avec 465 postes (+20) et la pédiatrie avec 330 postes (+14). Les nouvelles spécialités créées avec la réforme du 3e cycle se maintiennent plus au moins : la gériatrie perd un poste (199), alors que 29 postes sont restés vacants l'an passé ; la biologie médicale (111) et l'allergologie (28) récupèrent chacune un poste supplémentaire, tandis que la médecine d'urgence en gagne 9 (469).

Quant aux spécialités chirurgicales, le DES de gynécologie-obstétrique reste le plus fourni avec 204 postes (+7), suivi par l'ophtalmologie avec 150 places (+21). Du côté des spécialités perdantes on retrouve notamment la médecine du travail (-9) et la chirurgie thoracique et cardiovasculaire (-6). L'AP-HP est par ailleurs le CHU qui accueillera le plus d'internes, avec 1 466 postes, loin devant le CHU de Lille (524), l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (412 postes) et les Hospices civils de Lyon (393 postes). La procédure de simulation des choix sur la plateforme Céline s'est ouverte le 19 juillet : 3990 étudiants ont d'ores et déjà formulé un vœu. Parmi les étudiants classés dans le top 100 aux ECNi, la néphrologie d'une part, et la médecine interne et immunologie clinique d'autre part semblent se dégager, tandis que le major a opté, pour l'instant, pour la pédiatrie en Ile-de-France. L'an dernier, c'est la médecine cardiovasculaire qui était la spécialité la plus prisée. Suivre les simulations en temps réel [Avec Hospimedia]

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Claire FAUCHERY

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