Le doute a subsisté jusqu’au dernier moment. Agnès Buzyn a finalement décidé de maintenir sa candidature au second tour de l’élection à la mairie de Paris, qui se tiendra le 28 juin. L’ancienne ministre de la Santé aurait changé d’avis à plusieurs reprises selon Libération, avant d’annoncer hier sa décision à ses colistiers lors d’une visioconférence.
Candidate LREM, l’hématologue est arrivée troisième à l’issue du premier tour, cumulant 17,3% des voix, derrière la maire sortante Anne Hidalgo (PS) et Rachida Dati (LR), respectivement à 29.3 et 22.7% des voix. Agnès Buzyn s’est alors “effondrée“, confiant ses regrets d’avoir quitté le ministère au Monde. “Quand j’ai quitté le ministère, assure-t-elle, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu […] On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. La dernière semaine a été un cauchemar. J’avais peur à chaque meeting. J’ai vécu cette campagne de manière dissociée.”
Dépenses de santé : faut-il responsabiliser davantage les patients?

Francois Cordier
Oui
Il ne sera question de responsabilité de l'usager d'un système de prestation quel qu'il soit, que le jour où on sortira de l'envel... Lire plus
Après avoir brièvement repris du service en tant que médecin dans une unité Covid à l’hôpital militaire de Clamart, Agnès Buzyn a finalement décidé de maintenir sa candidature, prête, semble-t-il, à assumer les attaques et la défaite.
[avec Liberation.fr]
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