Un généraliste lorientais continue-t-il d’exercer la médecine malgré une interdiction temporaire de 6 mois, dont trois avec sursis ? C’est la conviction du Conseil départemental de l’Ordre des médecins du Morbihan, qui a porté plainte à son encontre, raconte Le Télégramme.
Le quotidien breton rapport que le praticien s’en défend, expliquant que “ce n’est pas parce que des gens sont présents dans mon bureau que je fais de la médecine”. “Ils n’ont aucune preuve”, déclare l’homme qui affirme qu’il “dérange” depuis des années, à cause de son goût pour la médecine naturelle. Il assure travailler pendant sa suspension en tant que naturopathe, et non médecin, et ne pas délivrer d’ordonnance mais de simples conseils. Et côté facturation, il répond : “Ils me paieront plus tard”.
Le Conseil de l’Ordre, lui, est formel, expliquant avoir fait constater par huissier qu’il exerçait toujours la médecine malgré sa suspension, et a de fait porté plainte pour exercice irrégulier. Toute l’affaire est partie du signalement d’une patiente. C’est elle qui est à l’origine de la suspension du praticien : en février 2020, elle avait saisi le conseil de l’Ordre pour mauvais diagnostic.
[Avec Le Télégramme]
Médecins, faut-il signer l'accord conventionnel proposé par la Cnam?
Thierry Lemoine
Oui
Il ne faut pas rêver: la très grande majorité des médecins secteur 1 ne se déconventionnera pas ( pour les secteurs 2, la questio... Lire plus