La consommation quotidienne de soda n’est pas recommandée, en raison des apports caloriques qu’elle représente mais aussi en raison de son agressivité pour les dents. Une autre raison vient s’ajouter au conseil de réduction des quantités bues de sodas : la préservation de la fertilité.
Une étude publiée par des épidémiologistes de Boston (Etats-Unis) révèle qu’une consommation quotidienne de soda par l’un et/ou l’autre membre du couple réduit la fertilité d’environ 20%. Pour parvenir à un tel constat, les auteurs ont étudié une population de 3.828 femmes envisageant une grossesse à court terme, ainsi que leurs partenaires masculins. Les femmes éligibles pour cette étude étaient âgées de 21 à 45 ans, avaient tenté d’entamer une grossesse sur une période couvrant au maximum 6 cycles, n’avaient pas recours à des techniques de stimulation de la fertilité. Les consommations de sodas, de jus de fruits, de boissons énergétiques étaient répertoriées par questionnaire. Un taux ajusté de fécondité était calculé, prenant notamment en compte le temps mis pour entamer une grossesse. Les résultats révèlent que le taux de fécondité est fortement réduit par une consommation importante de sodas, tant par la femme que par l’homme. Ainsi, pour 7 consommations hebdomadaires ou plus, ce taux de fécondité est réduit de 20% par rapport à celui des couples ne consommant pas de soda.
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