Pour améliorer les conditions de travail à l'hôpital, le ministère de la Santé va financer des solutions d'IA
La Direction générale de l’offre de soin (DGOS) et l’Agence nationale de la performance sanitaire (Anap) ont publié deux appels à manifestation d’intérêt pour financer et évaluer l’expérimentation de solutions d’intelligence artificielle (IA) dans les établissements de santé et médico-sociaux.
Le 3 juillet dernier, la DGOS, avec l’appui de l’Anap, a publié deux appels à manifestation d’intérêt (AMI) à destination des établissements de santé et médico-sociaux. Ces projets s’inscrivent dans la stratégie IA et données de santé, qui vient d'être dévoilée par le ministre de la Santé.
Ces solutions numériques devront répondre à l'un de ces usages : la retranscription automatique des appels du Samu, pour "améliorer la qualité et la traçabilité des dossiers de régulation, faire gagner du temps et simplifier la coordination et le travail des équipes" ; le triage des patients dans les services d’urgence, pour "soutenir la décision des équipes par des données objectivées rapidement" ; "l’estimation des temps d’attente et la prévision des flux aux urgences" ; "la planification automatisée et adaptative des plannings des équipes, intégrant les contraintes organisationnelles, les cycles de travail et les souhaits des agents", mentionne le communiqué de presse.
Renforcer la qualité de vie et les conditions de travail à l’hôpital
Ces deux AMI ont pour objectif de financer et d’évaluer les solutions numériques les plus matures, en les testant en conditions réelles. À terme, elles permettraient de "renforcer la qualité de vie et les conditions de travail, la stabilité des plannings et l’efficience des organisations".
Une fois les projets retenus, l’Anap accompagnera les établissements "afin de renforcer leur maîtrise des connaissances clés du temps de travail, indispensables pour implémenter efficacement le déploiement d’une solution d’IA". Un financement d’amorçage, pouvant atteindre les 4 millions d’euros à répartir entre les établissements lauréats, sera également remis pour "couvrir tout ou partie des coûts liés à l’expérimentation des solutions".
Les candidatures sont à soumettre sur le site du ministère de la Santé jusqu’au 31 juillet. Pour les projets retenus, le démarrage des expérimentations commencera à partir de 1er septembre prochain. Ces deux AMI s’inscrivent "dans les priorités nationales identifiées par l’état des lieux de l’IA en santé, notamment en matière de simplification des tâches, d’aide à la décision et de fluidification des parcours de soins".
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