10 millions de Français ont déjà activé leur compte "Mon espace santé"

06/11/2023 Par Mathilde Gendron
E-santé
En outre, plus de 150 millions de documents ont déjà été déposés par des professionnels dans "Mon espace santé", officiellement lancé le 2 février 2022, a fait savoir Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de l’Assurance maladie. Un chiffre pourtant en-dessous de l’objectif des 250 millions de documents envoyés d’ici fin 2023. 

 

Depuis le début de l’automne 10 millions de Français ont déjà activé leur compte "Mon espace santé". Après l’échec du dossier médical partagé (DMP), la plateforme a pour rôle de rassembler les données médicales des patients de façon plus sécurisée. "Début octobre, l’Assurance maladie recensait plus de 150 millions de documents déposés par les professionnels de santé”, indique Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de l’Assurance maladie, à nos confrères du Figaro. Cela représente en moyenne trois documents par patient qui a activé son compte.  

Lors du lancement de la plateforme, le 2 février 2022, le ministère de la Santé et l’Assurance maladie espéraient atteindre 250 millions de documents médicaux envoyés annuellement aux patients d’ici la fin 2023. Un chiffre qui a aujourd’hui peu de chances d’être atteint. A titre de comparaison, en février 2022, le plateforme totalisait 7,2 millions de documents intégrés par les usagers. 

Selon une étude menée par Emna Cherif, maîtresse de conférences en sciences de gestion et marketing, et Manel Mzoughi, professeure associée en marketing, sur 1 076 Français, 51% ont peur pour la confidentialité de leurs données de santé. Marguerite Cazeneuve a tenu à rassurer sur ce sujet. "Les patients ont la possibilité de décider des documents visibles ou pas par les professionnels de santé."

Si pour l’instant les documents ne peuvent être envoyés sur "Mon espace santé" que par les médecins, les pharmaciens, les laboratoires d’analyses médicales, les radiologues et les hôpitaux, d’autres professionnels pourraient pouvoir également le faire d’ici quelques mois, comme les infirmières, les sages-femmes, les orthophonistes, les orthoptistes et les kinésithérapeutes. "C’est un outil qui doit permettre une meilleure prise en charge, une meilleure coordination des acteurs de santé, une meilleure qualité de la prescription, du suivi, de l’accompagnement, etc.", espère Gérard Raymond, président de France assos santé. 

[Avec Le Figaro

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Claire FAUCHERY

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Médecine générale
il y a 2 ans
"C’est un outil qui doit permettre une meilleure prise en charge, une meilleure coordination des acteurs de santé, une meilleure qualité de la prescription, du suivi, de l’accompagnement, etc.",. Mais bien sûr. Quelle naïveté.
 
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