Déserts médicaux : des élus du Lot-et-Garonne plaident pour le conventionnement sélectif
Candidats à l'élection présidentielle, sénateurs, députés… et désormais élus territoriaux : tous veulent lutter contre le phénomène de désertification médicale, sujet décidément au coeur de l’élection.
"Les efforts" menés par les collectivités pour "ralentir la désertification médicale (...) se heurtent à un plafond de verre car ils se retrouvent limités par le manque de solutions pérennes et structurelles de l'Etat", alertent ainsi, dans un communiqué commun, les élus de Lot-et-Garonne, département rural de 331.000 habitants où près d'un médecin en exercice sur deux a aujourd'hui plus de 60 ans.
Dans cet appel, qui réunit le Conseil départemental, l'intégralité des intercommunalités du département et les deux associations des maires de ce territoire, les élus de tous bords politiques recommandent aux candidats à la présidentielle et aux législatives "13 propositions de portée nationale" pour faire face à l'absence de médecins.
Le conventionnement sélectif en tête des propositions
Ils réclament notamment le conventionnement sélectif temporaire par la Sécurité sociale pour réserver certaines installations de médecins "aux territoires sous-dotés", une "obligation exceptionnelle et transitoire pour les internes de médecine d'effectuer des stages en zones" déficitaires, davantage de dotations de l'Etat ou encore une réforme des critères de zonage pour prendre en compte "les réalités locales" en matière de démographie médicale.
[avec AFP]
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