C’est pourtant un problème fréquent puisqu’en France, 1 adolescent sur 10 environ souffrirait d’asthme. Or cette période de changements tant physiques que psychiques entraine un risque de mauvais suivi du traitement. "Malheureusement, on ne peut pas demander à un adolescent d’être « raisonnable » … C’est physiologique ! A l’adolescence, le cerveau « émotionnel », situé sous les hémisphères cérébraux, se développe plus vite que le cortex préfrontal, la partie située derrière le front, siège du raisonnement et de l’anticipation", explique l’association dans un communiqué. "Expliquer le bénéfice d’un traitement de fond à un adolescent, quand la maladie est installée, n’est donc le plus souvent suivi d’aucun effet. Il faut le prendre par l’émotion…"
Les conséquences sont parfois dramatiques. On considère que chaque mois un adolescent décédera de cette pathologie. Or "les trois-quarts de ces décès pourraient être évités si le traitement avait été correctement suivi", souligne l’association. Le traitement a été simplifié ; "il faut tout faire pour que les adolescents ne passent pas à côté…" Pour faire réagir sur ce sujet, la Gregory Pariente Foundation met donc en ligne une courte vidéo intitulée La Chaise vide, pour exprimer le vide intolérable de l’absence mais aussi l’absurdité d’une disparition qui aurait facilement pu être évitée…
Dépenses de santé : faut-il responsabiliser davantage les patients?
Severine Dardel
Oui
Déjà, ne plus donner 12 boites de Doliprane qd sur ordonnance, il est précisé 3/jour serait une bonne chose. Il suffit que le méde... Lire plus
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