L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé dans un communiqué le retrait de l'autotest de dépistage du Covid-19 appelé "Sars-CoV-2 Urine Antibody Rapid test".
"Nous n’avons aucune preuve de l’efficacité de ce test, étant donné que les anticorps, de manière générale, ne se retrouvent pas dans les urines. De plus, le fabricant n’a pas obtenu de certificat de conformité d’un organisme notifié pour la mise sur le marché de ce test. La vente des autotests (excepté les tests de grossesse) est par ailleurs réservée aux pharmacies", indique l'Agence du médicament qui a suspendu la commercialisation de ce test.
Suspension de la commercialisation et de l'utilisation d'un autotest urinaire de dépistage #COVID19 qui détecterait la présence d’anticorps dans les urines
— ANSM (@ansm) February 17, 2021
La vente des autotests (sauf ceux de grossesse) est réservée aux pharmacies
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Dépenses de santé : faut-il responsabiliser davantage les patients?
Francois Cordier
Oui
Il ne sera question de responsabilité de l'usager d'un système de prestation quel qu'il soit, que le jour où on sortira de l'envel... Lire plus
L'ANSM avait été informée de la publicité pour cet autotest fabriqué par les sociétés INNO-BIO (Shangai) et OLISACARE et distribué en France par les sociétés BIOMADETECH et MEDIC SANTE.
L'agence rappelle que dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire (arrêté du 10 juillet 2020) l’utilisation d’autotests est interdite pour dépister le virus ainsi que les anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2. Tous les tests utilisables en France sont listés sur le site du ministère.
Dans un récent communiqué, l'Académie de médecine rappelle que les performances des autostests de dépistage sont "inégales, non évaluées en conditions réelles, rendent leur utilisation hasardeuse. Une mauvaise manipulation, une interprétation erronée des résultats, peuvent induire de faux sentiments de sécurité ou d’anxiété, à l’origine de comportements inadaptés". Elle recommande donc de ne pas y recourir.
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