"Les centres de santé ont un écho positif chez les jeunes médecins"

06/10/2017 Par Fanny Napolier

Quelque 600 représentants des centres de santé étaient présents, ce jeudi, à Paris, à l'occasion du 57ème Congrès National des Centres de Santé autour du thème "En finir avec les déserts médicaux".

Comment les centres de santé peuvent-ils participer à la lutte contre la désertification médicale ? Pendant deux jours, quelque 600 congressistes se sont réunis à Paris pour plancher sur le sujet à l'occasion du 57è Congrès National des Centres de santé. La Fédération nationale des centres de santé (FNCS) vient d'ailleurs d'élire le Dr Hélène Colombani, à sa présidence. La directrice de la santé pour la ville de Nanterre prend la succession du Dr Richard Lopez. Parmi les questions qui ont animé ces deux jours de débats et de tables rondes : Comment accompagner les porteurs de projets de centres de santé ? Quelles sont les perspectives apportées par la e-médecine ? Le salariat améliore-t-il la qualité de vie des médecins par rapport à l'exercice libéral ? Sans oublier l'attractivité de cet exercice chez les jeunes médecins. "Les centres de santé ont un écho positif chez les jeunes médecins, assure la généraliste et présidente du syndicat Réagjir Sophie Augros qui participait à une table ronde ce jeudi. Et ce pour deux raisons : ils permettent un travail en groupe et une diversification de l'exercice, et dans le même temps une sécurisation de l'exercice, avec la bonne protection sociale qu'offre le salariat". Mais les centres de santé ne sont pas présents sur tout le territoire, fait remarquer la généraliste. Etant donné le financement public de ces structures, on les trouve plutôt en ville. "A la campagne, on a plutôt des maisons de santé", remarque le Dr Augros. Pour la présidente de Réagjir, ces structures ne sont qu'un élément parmi d'autres dans la lutte contre la désertification médicale. "L'attrait des jeunes médecins pour les centres de santé reste stable", rappelle-t-elle. "Développer les centres de santé, c'est bien, développer les maisons de santé, c'est bien aussi, les installations libérales aussi, assure Sophie Augros. Ce qu'il faut garder à l'esprit c'est la volonté des jeunes médecins de travailler en groupe. Dans les mêmes murs, ou pas. C'est ça la préoccupation n°1". Selon l'Atlas 2016 de la démographie médicale de l'Ordre des médecins, moins de 30 000 médecins avaient un exercice salarié hors hôpital. Les chiffres 2017 seront connus lors de la présentation de l''Atlas 2017 le 12 octobre prochain.

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Claire FAUCHERY

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