Edouard Philippe promet aux soignants une hausse des rémunérations " significative"

La "reconnaissance" envers les soignants, "elle est immense dans notre pays, et elle se traduira, le Président l'a dit, dans les rémunérations. Sur ce point, je le dis sans ambiguïté, la revalorisation sera significative", a promis Edouard Philippe aux quelques 300 représentants du monde de la santé, réunis lundi 25 mai par visioconférence pour le lancement du  "Ségur de la santé".  

Deux mois après le discours du Président à Mulhouse annonçant un plan "massif" pour l’hôpital, le Premier ministre a donné le coup d’envoi d’un mois de concertation entre le Gouvernement, les partenaires sociaux et les acteurs du système de santé, de l’hôpital comme de la ville. A la barre, Nicole Notat, ancienne secrétaire générale de la CFDT. Quatre "piliers" de concertation ont été définis : transformer les métiers et revaloriser ceux qui soignent, définir une nouvelle politique d’investissement et de financement au service des soins, simplifier radicalement les organisations et le quotidien des équipes, fédérer les acteurs de la santé dans les territoires au service des usagers. 

Débat des lecteurs

Dépenses de santé : faut-il responsabiliser davantage les patients?

Oui

Non

Sans opinion

375 votes - Voir le résultat

Christian Syssau

Non

Il faut responsabiliser tous les acteurs : bien sûr prendre conscience du coût des prescriptions par rapport à leur utilité , po... Lire plus

Un comité national Ségur sera installé ce mardi, ainsi qu’un groupe spécifique sur les carrières et rémunérations. Des retours d’expériences de terrain seront collectés à compter du 29 mai et une consultation en ligne sera ouverte début juin. 

Les premières décisions seront prises en juillet. Le Premier ministre a promis aux soignants des "changements radicaux", "rapides", s’appuyant sur des "moyens nouveaux", s’ajoutant à l’effort financier promis à l’automne dernier : une reprise de la dette des hôpitaux à hauteur de 10 milliards d’euros et un plan d’investissement représentant 150 millions d’euros par an. 

[Avec AFP]