Les cinq mesures clés du projet de loi de santé d'Agnès Buzyn

fixeront aussi leurs propres "objectifs d'admission" en 4e année, sous le contrôle du ministère. Le but est de "permettre l'accès à ces études à partir de voies diversifiées", même si "l'ensemble du processus demeurera exigeant et sélectif".
Les ECN vont également disparaître. Les futurs externes, qui débuteront leur 4e année à la rentrée 2019, passeront de nouveaux examens, auxquels ils devront obtenir "une note minimale".
- Refonte de la carte hospitalière
Le Gouvernement veut se donner 18 mois pour modifier par ordonnances le statut des hôpitaux de proximité, dont il entend notamment "redéfinir les missions". Sans chirurgie ni maternité, ces établissements se recentreront sur la médecine générale, la gériatrie et la réadaptation. Leur "labellisation" débutera en 2020, avec un objectif de 500 à 600 hôpitaux de proximité en 2022.
Pour atteindre cette cible et "clarifier la gradation des soins", d'autres ordonnances sont prévues afin de "modifier le régime des autorisations" des activités et des "équipements matériels lourds".
- Un statut pour les Padhue
Indispensables au fonctionnement des hôpitaux publics, les quelques 4000 médecins, pharmaciens, dentistes et sages-femmes diplômés hors de l'Union européenne (Padhue) qui n'ont pas encore...
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