La baisse "alarmante" des effectifs de gynécologues obstétriciens, anesthésistes, pédiatres et sages-femmes conduit à la fermeture de nombreuses maternités, écrit le Sungof dans un communiqué.
"Le recours massif à l’intérim en gynécologie obstétrique, anesthésie-réanimation et pédiatrie a détruit la stabilité, garante de la sécurité d’équipe. Aujourd’hui, aucun jeune praticien ne veut cautionner le danger médical : les postes restent vacants aussi bien en gynécologie-obstétrique qu’en pédiatrie et anesthésie-réanimation", dénoncent les auteurs du communiqué.
Et la mise en application de la loi Rist, "mal préparée" fait craindre que "l’été s’annonce catastrophique dans de nombreuses régions".
Le Syngof rappelle que le "principal problème des maternités est celui de l’absence de restructurations de l’offre de soins en périnatalité". Le constat est établi depuis des années, et les réunions de réforme de l’organisation de la périnatalité, suspendues avec le Covid, n’ont jamais repris, regrette le syndicat.
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