
Droit de consulter et de prescrire : les médecins biologistes saluent une "avancée décisive"
Le Syndicat national des médecins biologistes (SNMB) se réjouit de la reconnaissance par le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) de leur droit de réaliser des consultations et de prescrire des traitements dans le champ de leurs compétences.

Dans un communiqué publié fin mai, le Conseil national de l'Ordre des médecins appelait à "faire évoluer la perception du rôle des médecins biologistes dans l’activité de soins et de diagnostic, afin de garantir une prise en charge optimale des patients". "Les médecins biologistes ne se limitent pas aux examens biologiques. Grâce à leur expertise clinique, ils interviennent dans la prise en charge clinico-biologique et thérapeutique, notamment dans des domaines spécialisés tels que l’antibiothérapie, l’hémostase, la procréation médicalement assistée (PMA), la génétique, ou encore les maladies rares", soulignait l'institution ordinale. L'Ordre prenait alors position, reconnaissant les compétences des médecins biologistes à consulter et prescrire dans la limite de leurs compétences.
"Cette décision, attendue de longue date par la profession, marque une étape déterminante dans la reconnaissance du rôle des biologistes médicaux dans le parcours de soins, en cohérence avec leur formation, leur expertise et leur implication dans la prise en charge des patients", a salué le SNMB dans un communiqué.
"C’est une avancée décisive pour les médecins biologistes, mais surtout pour les patients. Elle permettra une prise en charge plus directe, plus simple et plus efficace, notamment pour ceux qui n’ont pas de médecin traitant ou vivent dans des zones sous-dotées", s'est félicité le Dr Jean-Claude Azoulay, président du Syndicat national des médecins biologistes.
Les médecins biologistes pourront désormais agir de manière autonome dans certaines situations courantes. "Par exemple, lorsqu’un patient se présente sans ordonnance au laboratoire et qu’une infection bactérienne sexuellement transmissible (IST) est détectée, en l’absence de médecin traitant, le médecin biologiste peut immédiatement prescrire le traitement antibiotique nécessaire", précise le SNMB.
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