Médecins biologistes

L'Ordre reconnait les compétences des médecins biologistes à consulter et prescrire

Le Conseil national de l’Ordre des médecins reconnait le statut des médecins biologistes et estime qu'ils peuvent participer à la prise en charge du patient, consulter et prescrire dans la limite de leurs compétences. 

21/05/2025 Par Sandy Bonin
Médecins biologistes

L'Ordre des médecins appelle à "faire évoluer la perception du rôle des médecins biologistes dans l’activité de soins et de diagnostic, afin de garantir une prise en charge optimale des patients". "Les médecins biologistes ne se limitent pas aux examens biologiques. Grâce à leur expertise clinique, ils interviennent dans la prise en charge clinico-biologique et thérapeutique, notamment dans des domaines spécialisés tels que l’antibiothérapie, l’hémostase, la procréation médicalement assistée (PMA), la génétique, ou encore les maladies rares", souligne l'institution ordinale.

Le Cnom a donc pris une position claire sur la capacité des médecins biologistes à consulter et prescrire, en appuyant sa décision sur les travaux des commissions Biologie, de la Section Exercice Professionnel et de la Section Formation et Compétences médicales.

"Forts de leur formation médicale complète et de leur spécialité en biologie médicale, les médecins biologistes disposent des compétences nécessaires pour assurer des consultations et des prescriptions dans leur domaine d’expertise. La reconnaissance officielle de ces pratiques est essentielle pour renforcer leur rôle au sein du parcours de soins et valoriser leur contribution à la santé publique", tranche l'Ordre, qui souligne que "le cadre légal actuel, bien que restrictif sur certains aspects, offre néanmoins une marge de manœuvre aux médecins biologistes". 

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3 débatteurs en ligne3 en ligne
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Débatteur Passionné
Médecine générale
il y a 6 mois
"Forts de leur formation médicale complète et de leur spécialité en biologie médicale, les médecins biologistes disposent des compétences nécessaires pour assurer des consultations et des prescriptions dans leur domaine d’expertise. La reconnaissance officielle de ces pratiques est essentielle pour renforcer leur rôle au sein du parcours de soins et valoriser leur contribution à la santé publique" Tout y est: Bons pour le service public de la santé, le "parcours de soins" . . . jusque dans les régions désertiques 2 jours par mois ! La pratique médicale dans la limite des compétences de chaque praticien (même "omni" !) est une règle aussi vieille que le code de déontologie; donc si l'Ordre prend aujourd'hui la peine d'ouvrir le missel sur ce verset particulier, c'est qu'il répond à une "demande d'en-haut". L'Ordre aux ordres ? On a déjà connu ça !
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Débatteur Passionné
Anesthésie-réanimation
il y a 7 mois
Dans les limites de leur compétence... Forcément, le diable est dans les détails. Certains s'offusquent que les médecins biologistes puissent consulter et prescrire. Peut être que les mêmes font partie de ceux qui utilisent la biologie délocalisée. Je crois qu'on peut nuancer le propos. Bien sûr mon expérience a été hospitalière avec une proximité que je revendique encore. Proximité avec une hémobiologiste qui était sans conteste une référence, et qui fut hémovigilante et consultante dans les hémopathies, comme dans les difficultés des transfusions sanguines complexes. D'autres intervenaient dans les RCP en oncologie ou en infectiologie (les discussions étaient infiniment profitables au sein du CLIN par exemple). Réciproquement, la biologie délocalisée, notamment aux urgences et en réanimation, une fois validée et évaluée régulièrement nous a fait gagner en pertinence et en temps de façon considérable. Alors, ce n'est pas très nouveau que, muni de son diplôme de médecin on peut pratiquer toute activité.... Dans les limites de ses compétences! Beaucoup font des ECG, pas mal des échographies, d'autres suivent des grossesses ou des enfants sans être gynéco ou pédiatre et qui s'en plaindrait? J'ai fait des trachéotomies et monté des sondes d'entrainement électro-systoliques et si je veux être un rien provocateur, j'en connais qui prescrivent ou vont prescrire des sédations profondes sans être spécialiste en anesthésie. Le principe est d'être compétent donc formé et d'acquérir la confiance des correspondants (avant) celle des malades. Il faut donc un retour sur ces activités (eh oui, encore des réunions pluridisciplinaires) et je ne suis pas persuadé que le conseil de l'Ordre soit "compétent" pour donner son avis.
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Débatteur Passionné
Pharmaciens (CNOP)
il y a 7 mois
Excellente initiative sous réserve : 1. Que le biologiste soit présent pendant les heures d ouverture du laboratoire. Quand le laboratoire est ouvert 70 heures par semaine douze mois de l année avec un seul biologiste, il me paraît douteux que cela soit possible. Les ARS ne le vérifient plus laissant le COFRAC faire des audits programmés, audits qui ne concernent que les procédures analytiques. 2. Que le biologiste soit obligé d informer le médecin traitant de sa prescription par téléphone et par écrit sur la feuille de résultats d analyses. Le tout étant tracé, archivé.
 
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