L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a appelé le 28 avril les consommateurs à la vigilance s’agissant des sprays et diffuseurs à base d’huile essentielle. Au vu d’une analyse bibliographique et d’une étude basée sur des cas d’intoxication signalés aux centres anti-poison, l’agence souligne que ces produits aux vertus soi-disant « assainissantes », et ne permettant pas de lutter contre le coronavirus, peuvent en fait être à l’origine de symptômes irritatifs des yeux, de la gorge et du nez et avoir des effets respiratoires. Par ailleurs, « ces produits émettent des composés organiques volatils, source de pollution de l’air intérieur ».
L’Anses demande que les Pouvoirs publics informent davantage les consommateurs, en particulier les personnes atteintes de maladies respiratoires chroniques telles que l’asthme, sur les précautions d’utilisation de ces substances. De nouvelles études indépendantes sur les huiles essentielles, utilisées seules ou en mélange, devront aussi être engagées pour mieux en caractériser les effets néfastes à court et à long terme.
Dépenses de santé : faut-il responsabiliser davantage les patients?
Christian Syssau
Non
Il faut responsabiliser tous les acteurs : bien sûr prendre conscience du coût des prescriptions par rapport à leur utilité , po... Lire plus
