Après l’étude américaine NLST, publiée en 2011 sur 53 000 sujets, qui a mis en évidence une réduction de 20 % de la mortalité par cancer bronchique et de 6,7 % de la mortalité globale dans le groupe dépisté par scanner thoracique faible dose, d’autres études ont abouti à la même conclusion. L’étude italienne Mild, menée au long cours, a conclu à une réduction de la mortalité de 39 %. « En 2020, l’étude néerlando-belge Nelson a aussi rapporté une réduction de la mortalité spécifique par cancer bronchique de 24 % chez l’homme et de 33 % chez la femme », a indiqué le Dr Olivier Leleu, chef du service de pneumologie au centre hospitalier d’Abbeville. « En France, l’étude de cohorte DEP-KP80, mise en place dans le département de la Somme sur 1 300 sujets, a aussi souligné la faisabilité et l’efficacité de ce dépistage avec un taux de participation de 72,6 % et une prévalence de 2,7 % de cancers bronchiques dont 73 % à un stade encore localisé et 76 % ayant pu être reséqués », a ajouté le Dr Leleu. « Les apports de ce dépistage pourraient être d’autant plus intéressants que l’immunothérapie en pré-opératoire, avec les inhibiteurs de point de contrôle immunitaire, est en train d’améliorer nettement le pronostic des cancers bronchiques opérables de stade localisé », a insisté le Dr Debieuvre.
Dépenses de santé : faut-il responsabiliser davantage les patients?

Dela Lie
Oui
Non mais pas de la manière dont le propose le gouvernement. Les petits consommateurs, qui cotisent autant que les autres, ne serai... Lire plus
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