La justice vient de reconnaître le burn-out d'une aide-soignante du CHRU de Lille. Employée depuis 1999, elle avait dû être arrêtée en février 2012. Embauchée au CHRU en tant qu’aide-soignante en 1999, elle avait demandé une reconversion en 2008, devenant animatrice auprès d’enfants malades. Elle commence à connaître des problèmes de santé après le décès d'un enfant dans son service. Durant son arrêt, une expertise évoque un "syndrome post traumatique". En 2013 et en 2014, la commission de réforme hospitalière préconise un reclassement professionnel. Pourtant, le CHRU refuse d’imputer le burn-out à son service.
Le tribunal, alors saisi par l'aide-soignante, vient d'en décider autrement. Le rapporteur public du tribunal administratif de Lille décrit une "usure professionnelle", peut-être liée à "un engagement relationnel important". La décision oblige le directeur général du CHRU de Lille à "reconnaître l’imputabilité au service" du syndrome d’épuisement professionnel dont l'aide-soignante a été victime. [Avec Lavoixdunord.fr et 20minutes.fr]
Dépenses de santé : faut-il responsabiliser davantage les patients?

Francois Cordier
Oui
Il ne sera question de responsabilité de l'usager d'un système de prestation quel qu'il soit, que le jour où on sortira de l'envel... Lire plus
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